Trame sonore du Grand Sentier: les 25 pistes essentielles de l’automne
L’automne est un régal pour les sens, et l’ouïe n’est pas en reste. En effet, certains musiciens savent exactement comment capturer ce superbe changement de saison pour le traduire en chanson. À ce titre, le Canada bénéficie d’une riche histoire musicale qui passe autant par les rythmes autochtones que par le folk classique, sans oublier bien sûr les hymnes rock et indie, tant en français qu’en anglais.
Voici quelques-unes des pièces qui figurent sur notre liste de lecture de 25 morceaux – une véritable trame sonore pour accompagner votre prochaine aventure sur Le Grand Sentier cet automne!
Pour donner le ton à notre liste de lecture, nous avons pensé à cette pièce de Neil Young. Harvest Moon transpose le côté douillet de la saison grâce à des sons éthérés et au romantisme qui se dégage de son texte.
Écrite en hommage à sa femme de l’époque, Pegi, cette superbe chanson de Young est devenue un classique canadien sans âge.
Les membres de ce groupe de Terre-Neuve se sont laissés inspirer par le voyage qui les a menés du Nord de l’Ontario au Manitoba pour créer ce morceau qui fait honneur à la beauté naturelle du Canada.
Une chanson monumentale, idéale pour tout type de promenade sur Le Grand Sentier cet automne.
Voici deux virtuoses de Terre-Neuve qui sont sortis de l’ombre avec leur album de musique traditionnelle, un must pour quiconque part à la découverte de cette province.
L’atmosphère qu’ils ont recréée gagne encore en richesse avec l’accordéon et les violons mélancoliques, et on ne peut que s’en réjouir: la culture musicale historique de leur province d’origine est entre bonnes mains.
4. Feist – 1234
À titre d’artiste alternative canadienne la plus célèbre, il va de soi que Feist figure dans cette liste de lecture du Grand Sentier!
Sa chanson 1234 – l’une de ses premières, mais aussi de ses plus connues – est une mélodie à la simplicité désarmante qui évoque un amour qui naît, ou encore le bonheur d’une journée passée en famille. Son crescendo de cuivres en finale est génial!
La Québécoise Cœur de Pirate compte désormais d’innombrables fans – anglophones et francophones d’ici et d’ailleurs confondus.
Mené par le piano, cet air rappelle le sentiment enivrant que procure l’exubérance de la jeunesse et de la découverte; voilà qui se révèle parfaitement adapté à l’exploration du mont Tremblant et du P’tit train du Nord au Québec!
Une autre piste enivrante nous venant des superstars de la scène musicale indépendante montréalaise!
Après un départ sous le signe de la simplicité, cette délicieuse pièce d’Arcade Fire s’emballe dans une finale spectaculaire… un peu comme un voyage sur une route d’automne, finalement!
Originaire d’Ottawa et descendant de la Première nation Matachewan, Cody Coyote (Cody Purcell) est une brillante étoile montante. À travers son travail, il s’applique à réfléchir – et surtout à faire réfléchir – sur les écueils qu’éprouvent les communautés autochtones des environs.
C’est à 13 ans que Cody a commencé à s’exprimer par la poésie. Depuis, grâce à des allocutions publiques et à des ateliers, il mène une campagne pour attirer l’attention sur les difficultés auxquelles font face les Premières nations. Le lancement de son premier album, sur lequel on trouve l’impressionnante Northern Lights, est prévu pour l’automne.
Chanson-titre du dernier album de Kashtin, ce morceau folk éthéré s’ouvre sur la chanson d’un oiseau et d’autres sons de la nature, nous rappelant l’importance de traiter avec soin le monde qui nous entoure.
Tirée de l’album éponyme qui fut en lice pour un prix Juno, cette pièce est une des dernières écrites par le groupe autochtone formé de Florent Vollant et de Claude McKenzie. Après leur séparation toutefois, chacun d’eux a continué à connaître un succès significatif en carrière solo.
Florent Vollant, un de nos grands musiciens folk autochtones, est un Innu de Maliotenam, au Québec. Après avoir été membre de Kashtin, un des plus importants groupes de musique autochtones de l’histoire, il a poursuivi sa carrière solo et livré quatre albums qui furent chacun un succès.
Cette chanson est issue de l’album Puamuna, paru en 2015, et cadre parfaitement dans notre liste de lecture automnale.
Ajout incontournable à notre liste, cette pièce provient de l’album Quatre saisons dans le désordre, de Daniel Bélanger. L’auteur-interprète québécois est réputé pour sa façon de fusionner les styles folk et lounge, tout comme pour ses textes, qui sont tantôt humoristiques et tantôt mélancoliques.
Voilà l’un des groupes de musique indie les plus intéressants sur la scène canadienne des dernières années; un ensemble franco-manitobain qui nous arrive avec des sons qui, sous un couvert léger, mignon et estival, révèlent une profonde complexité à l’écoute – ce qui est particulièrement remarquable sur ce titre.
Cette pièce est la troisième de leur album Perfection Salad, et la puissante voix de Dominique Lemoine y est mise en valeur. Une chanson magnifique qui invite à vivre l’instant présent.
Magnifiquement construite par Joni Mitchell – qui compte parmi les meilleurs auteurs du pays –, cette riche pièce constitue l’un des moments forts de notre liste de lecture. Alors que Mitchell chante «I drew a map of Canada» («J’ai dessiné une carte du Canada»), on voit se dresser sous nos yeux les impressionnants paysages à grande échelle qui façonnent notre territoire.
A Case of You est l’une des pièces maîtresses de son incroyable album Blue, et sans conteste un morceau à écouter en explorant Le Grand Sentier.
Nous avons également ajouté des œuvres non canadiennes à notre liste de lecture d’automne:
Les chansons de Nick Drake, icône de musique folk, ont inspiré plusieurs générations.
Celle-ci est caractéristique de son travail: simple en apparence, et pourtant porteuse de nombreuses idées. Et ce qui ressort clairement de Time of No Reply, c’est le silence de la nature.
Dans la quiétude d’un environnement sauvage décoré aux couleurs de l’automne, il nous arrive, à nous aussi, de rester sans mots…
Que serait notre liste de lecture sans ce classique de Nat King Cole? Incomplète! Le crooner a fait de cette chanson la sienne en y décrivant les feuilles d’automne rouge et or («Autumn leaves of red and gold»).
La cascade cristalline d’instruments à cordes de l’ouverture fait rapidement place à d’efficaces orchestrations pour laisser Autumn Leaves et son piano décrire le romantisme et les couleurs de cette saison à l’atmosphère feutrée.
À l’époque où Jack Angaiak, musicien Yup’ik d’Alaska, a lancé son album I’m Lost in the City en 1971, celui-ci fut acclamé par le magazine Billboard. Malgré ce succès, de nombreux musiciens autochtones furent délaissés puis oubliés avec les années.
Grâce à Native North America Vol. 1, une compilation de musique autochtone nommée pour un prix Grammy, des artistes comme Angaiak ont pu rejoindre un auditoire plus vaste. Ce morceau acoustique, en particulier, est merveilleusement adapté aux soirées d’automne passées sur la côte.
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