Laureen Harper explique son soutien envers Le Grand Sentier
Le lien qui unit Laureen Harper au Grand Sentier du Canada s’est tissé peu après l’élection de son mari au poste de premier ministre, en 2006. Dans le contexte de son nouveau rôle, Mme Harper a commencé à réfléchir aux organismes et aux causes qu’elle souhaitait soutenir.
«Sentier Transcanadien me plaisait beaucoup et, par pure coïncidence, l’équipe a communiqué avec moi peu de temps après», raconte-t-elle.
«Puis, j’ai fait la connaissance des gens qui s’y impliquent, et j’ai tout de suite eu un coup de cœur pour eux et pour l’idée derrière leur projet.»
Depuis, Laureen n’a cessé de soutenir Sentier Transcanadien activement et avec passion. Elle a siégé au comité de la campagne Chapitre 150, qui est parvenue à amasser 83 millions $ pour le raccordement du Sentier en 2017 et, aujourd’hui, elle continue d’offrir son appui au Sentier à titre de directrice du conseil de la Fondation STC.
Quand on demande à Laureen quel moment de son implication auprès de STC lui a laissé l’impression la plus forte, elle répond que c’est simplement de se trouver sur le Sentier lui-même:
«Que je sois dans Charlevoix ou sur un pont à tréteaux de bois en Colombie-Britannique, je crois que la section du Grand Sentier que je préfère est toujours celle où je me trouve à ce moment-là.»
«Plusieurs de ces sentiers sont historiques; ils étaient déjà empruntés il y a plusieurs milliers d’années, bien avant que l’histoire ne devienne la discipline que l’on connaît aujourd’hui, poursuit-elle. Marcher sur ces sentiers nous garde en contact avec notre humanité.»
Presque chaque année, Laureen organise une randonnée pour mener les donateurs sur une section du Sentier chaque fois différente afin qu’ils puissent eux-mêmes constater l’impact de leurs dons. Plusieurs de ces randonnées sont guidées par des experts locaux de la région.
«Apprendre sur le passé d’un endroit et de son peuple, en particulier en écoutant un historien des Premières Nations nous en parler, rend le Sentier encore plus spécial», fait-elle remarquer.
Cette année, elle planifie pour juin une randonnée près de Calgary, sur le sentier West Bragg Creek Trail, qui a été prolongé et amélioré l’an dernier.
Malgré tous les efforts qu’elle a dédiés au raccordement du Sentier d’un océan aux deux autres, Laureen est catégorique: le Sentier aura besoin de soutien encore longtemps après son raccordement.
«Notre génération laissera son empreinte sur le Sentier, et la prochaine génération y laissera la sienne», conclut-elle.