14 décembre, 2016

La famille White se souvient de ses modèles : Dr Bruce et Kathryn White

Il était un ardent défenseur de la bonne condition physique qui adorait le plein air.

Quand Dr Bruce White est décédé, à l’âge de 92 ans, en juillet 2016, sa famille a pleuré un mari et un père dévoué, et le Canada a perdu un grand homme. C’était un ancien combattant, un modèle à suivre et un porte-parole enthousiaste d’un mode de vie sain.

« Papa s’est adonné aux exercices physiques toute sa vie, surtout aux activités de plein air, affirme son fils Kirk, qui habite toujours près de la maison familiale à Windsor, en Ontario. Il se déplaçait en vélo, il courait des marathons et il marchait plusieurs kilomètres par jour, pratiquement jusqu’à son décès. Il voulait que les gens délaissent leur téléphone pour sortir dehors. »

C’est pour cette raison que les White ne se sont pas le moindrement étonnés des consignes que Bruce a laissées sur un don posthume à verser au sentier Transcanadien. Ce don a été effectué au nom de Bruce et de sa feue femme, Kathryn.

Miser sur la condition physique

Leur fille, Carol White, considère ce don comme un hommage tout indiqué à l’engagement de ses parents à l’égard d’un mode de vie sain. Carol se souvient de séjours familiaux en camping dans le parc Algonquin et au nord du Québec.

« Nous partions en canot, faisions du portage et dormions sous une bâche suspendue entre trois branches. Nous pêchions même pour le souper », se rappelle Carol, une mordue du golf, du ski, du curling et du volleyball.

Les six enfants adultes de la famille White aiment les activités physiques, que ce soit du tennis, du badminton ou un triathlon occasionnel. Carol et Kirk éprouvent de la reconnaissance pour leurs parents, qui accordaient une priorité à la condition physique et à la santé.

« À l’époque où il était courant de fumer, papa rendait visite à des écoles secondaires pour montrer aux enfants ce qui arriverait à leurs poumons, se remémore Carol. Cette cause lui tenait à cœur. »

Un médecin transformé en sylviculteur

Lorsqu’il a pris sa retraite, après une carrière en tant que médecin de famille et anesthésiste, Bruce a acheté une ferme forestière dans le comté d’Essex. Avec Kathryn, il a planté 10 000 jeunes arbres, avant de passer deux ans à titre de missionnaire au Kenya et à Bella Bella, en Colombie-Britannique. Ils sont retournés à la ferme pour y construire une maison et aménager un jardin parmi leurs chênes, noyers, érables et pins en croissance.

Entre-temps, la famille s’est agrandie aussi. Les White avaient 13 petits-enfants et 20 arrière-petits-enfants.

Kathryn Sleziak, la plus jeune des petits-enfants, se souvient que Bruce arrivait chez elle en vélo. Il nageait dans leur piscine et apportait des fleurs et des légumes frais de son jardin. Enfant, elle avait toujours accès à une réserve de cantaloups, de pommes et de fraises disposés sur le comptoir de la cuisine.

« Le Sentier constitue un moyen parfait pour perpétuer la philosophie de mes grands-parents, axée sur la vie active et la santé, soutient Kathryn, une enseignante de sciences de 29 ans qui vit à Ottawa, où les noms de Bruce et de Kathryn seront inscrits dans le pavillon de reconnaissance du Grand Sentier.
J’ai bien hâte de le voir », admet Kathryn, qui porte le prénom de sa grand-mère.

« La femme derrière l’homme »

Ayant six enfants, Kathryn White s’occupait de la maison et participait activement aux événements de l’église. Elle a rencontré son mari après la guerre, lorsqu’elle travaillait dans son entreprise en démarrage, soit un bar laitier de la région de Niagara. Il gérait le bar pendant l’été pour financer une partie de ses études en médecine.

« Elle était la femme derrière l’homme, déclare Carol. Elle l’a soutenu tout au long de sa vie. Elle a fait partie de tous ses projets. »

Carol et Kirk font remarquer que leurs parents refusaient toute reconnaissance, en particulier les gestes de générosité. Cependant, la famille donne son aval à la plaque commémorative dans le pavillon, à Ottawa.
« C’est une façon appropriée de reconnaître leur contribution à la santé, assure Carol. Ils l’auraient sans doute acceptée. »

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