Le documentaire de Dianne Whelan est une histoire de connexion et un plaidoyer en faveur d’un soutien
Le fait de parcourir 24,000km de sentiers uniquement à pied, à vélo ou à la pagaie pourrait facilement être considéré comme une « conquête » de la nature. Mais Dianne Whelan ne voit pas les choses de cette façon.
« Je n’ai jamais pensé “conquérir” le Sentier Transcanadien. C’est quelque chose à expérimenter et à explorer », explique Dianne Whelan, cinéaste primée dont le documentaire 500 Days in the Wild raconte sa traversée du Sentier Transcanadien, qui a duré six ans.
« Ce que j’adore avec le Sentier, c’est qu’il existe dans chaque province et territoire, et qu’il relie plus de 15,000 communautés. Peu importe où vous vous trouvez dans le pays, vous pouvez explorer le Sentier et établir un lien significatif avec la nature. »
Dianne Whelan est partie de Terre-Neuve en 2015, et a traversé le Canada d’un océan aux deux autres pour atteindre Victoria en juillet 2021. Au cours de son périple de 24,000km sur le Sentier, dont la majeure partie a été parcourue seule, Dianne Whelan a lutté contre l’épuisement, des conditions météorologiques extrêmes, des rencontres rapprochées avec la faune, sans oublier le début de la pandémie de COVID-19.
Mais pour elle, il n’a jamais été question de vaincre ou de conquérir le Sentier, quels que soient les défis qui s’y présentaient.
« Comme on dit, c’est le voyage qui compte, pas la destination », déclare Whelan dans 500 Days in the Wild, dont la première a eu lieu au Whistler Film Festival en décembre 2023. « Ce voyage a pour but de renouer avec les ancêtres de cette terre et de les remercier. »
Pour Dianne, et pour tant d’autres qui fréquentent le Sentier à leur manière, l’exploration a donné lieu à une connexion. Non seulement un lien profond avec la nature, mais aussi des liens humains et des liens avec notre passé, notre présent et notre avenir.
« Le Sentier Transcanadien représente une belle métaphore de quelque chose qui nous connecte tous. Nous sommes tous liés à un vaste écosystème vivant », dit-elle. « Au cours de ce voyage, j’ai voulu rendre hommage aux peuples autochtones de cette terre dont les ancêtres remontent à 10,000 ans. Nous avons tant à apprendre de ces communautés, de leur respect et de leur vénération pour la terre, et le Sentier est un beau terrain d’apprentissage! »
Dianne Whelan a qualifié son voyage sur le Sentier de « recherche d’une sagesse perdue ». En trouvant cette sagesse « auprès de ceux qui vivent près de la terre », elle raconte l’histoire du lien entre « l’ancienne voie » qui est suivie depuis des générations par les communautés autochtones, et notre avenir collectif.
Le Sentier Transcanadien joue un rôle essentiel en reliant les gens de tout le Canada à la nature et les uns aux autres. Il rapproche la population canadienne et les visiteurs de la nature, et leur permet d’établir ces liens profonds auxquels on ne peut accéder qu’à travers un processus d’exploration. C’est l’environnement idéal pour apprendre les leçons de « l’ancienne voie » et les mettre en pratique en vue d’un avenir durable et prospère.
En tant qu’organisation, le Sentier Transcanadien entretient et gère le sentier pancanadien, afin que les gens de tout le pays aient la possibilité d’établir des liens significatifs, qu’ils se lancent dans une aventure à travers le pays comme celle de Dianne, ou qu’ils se promènent sur le tronçon de sentier de leur quartier.
Depuis que Dianne Whelan a terminé son voyage, plus de 4,000km ont été ajoutés au Sentier Transcanadien, et d’innombrables tronçons existants ont été développés ou améliorés grâce au soutien et à la participation de généreux donateurs et donatrices, bénévoles et partenaires.
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Faites un don au Sentier Transcanadien pour protéger et renforcer ce réseau national de sentiers. Grâce à votre soutien, nous pouvons maintenir, gérer et développer cette incroyable ressource pour les prochaines générations.