Famille, société ou fondation : peu importe d’où ils viennent, les dons traduisent une volonté commune de préserver le sentier national du Canada pour les générations à venir. Voici le profil de quatre précieux donateurs parmi tant d’autres.
Blake Hutcheson

Blake Hutcheson et Jack Cockwell
Samantha Erin Photography
« J’ai grandi à Huntsville et j’ai la chance d’habiter dans le meilleur pays du monde. J’ai suivi avec intérêt le développement du Grand Sentier », raconte Blake.
Dans la foulée des efforts du SCT pour raccorder toutes les parties du sentier, Blake a appris que le tronçon de Hunter’s Bay n’était toujours pas annexé au réseau du Grand Sentier. Vu la géographie particulière de Hunter’s Bay, la seule solution possible pour remédier à la situation consistait à construire une promenade pédestre flottant sur l’eau, sous l’autoroute locale.
Avec l’aide de Jack Cockwell, président honoraire de la campagne Chapitre 150 et de Valerie Pringle, coprésidente du conseil d’administration de la Fondation du Sentier Transcanadien, Blake a entrepris de recueillir 125 000 $ pour financer la construction de la promenade. Les invités à l’événement de collecte ont fait don de 1 000 $ chacun, et ceux qui n’ont pu se présenter ont versé 2 000 $.
« Les résidents et les propriétaires de chalet des environs ont tous tenu à célébrer avec nous et à offrir leur soutien, a-t-il déclaré. Il suffit de passer le mot pour que les gens de la collectivité unissent leurs forces. »
Grâce à cette extraordinaire campagne de financement, le prolongement a fait de la promenade de Hunter’s Bay l’un des rares sentiers « flottants » au pays. Aux dires de Blake, le lieu est « parachevé et magique ».
Colin Deacon

Colin Deacon, Valerie Pringle et Quin Deacon
Les parents de Colin étaient des adeptes de plein air très actifs dans le mouvement de transformation des voies ferroviaires en sentiers dans les années 1980. Ils étaient au nombre des premiers défenseurs du projet de Grand Sentier en 1992. Son père, Donald Deacon, est d’ailleurs un des fondateurs du sentier de la Confédération de l’Île-du-Prince-Édouard.
« Mes parents rêvaient de voir les gens profiter d’activités qui les passionnaient, se souvient Colin. Dès qu’un nouveau tronçon du sentier voyait le jour à l’Île-du-Prince-Édouard, il fallait partir ensemble à sa découverte. »
« Je suis si fier de mes parents, des Canadiens modèles qui aspiraient à laisser un héritage durable aux générations suivantes », conclut-il.
Honorant l’attachement de ses parents envers la parcelle de sentier de leur région, Colin est devenu bénévole et membre du comité STC chargé de la collecte de fonds pour la région atlantique, tout en étant donateur.
Compte tenu des liens que sa famille entretient avec le Sentier, Colin voit le raccordement national comme un « rêve qui devient réalité ».
« C’est un rêve que ma mère et mon père ont choisi de poursuivre il y a longtemps. Il est en voie de se réaliser grâce à la contribution de plusieurs milliers de Canadiens dans toutes collectivités du pays », conclut-il.
Rodney Briggs

Rodney Briggs
Rodney soutient généreusement le développement du Sentier à titre de donateur chef de file depuis juillet 2017.
« Comme tout le monde, je trouve que le Sentier est une excellente idée », dit-il.
Rodney a une raison simple de soutenir le Sentier : il veut inciter les Canadiens de tous âges à se rapprocher de la nature.
« Le monde se numérise et nous sommes de plus en plus déconnectés de notre environnement naturel. Un sentier comme celui-là facilite l’accès aux activités de plein air et au monde qui nous entoure », explique Rodney. Les jeunes familles, par exemple, peuvent facilement emprunter un tronçon du Sentier près de chez elles ».
Par ailleurs, Rodney Briggs croit que le récent raccordement du Sentier aura pour effet de dynamiser le tourisme et d’attirer plus de visiteurs étrangers au pays.
« Je vois aussi le Sentier comme une belle occasion d’explorer davantage le Canada, notamment le Manitoba – ma province natale – ou l’île de Terre-Neuve, précise-t-il. L’existence même du Sentier donne envie de partir à la découverte du pays. »
Établi en Colombie-Britannique, Rodney aime longer le Sentier près de la rivière Capilano dans ses temps libres. Mais il envisage de parcourir bientôt d’autres tronçons du Sentier un peu partout au pays.
« Je compte faire de la randonnée et du vélo sur le Sentier en Colombie-Britannique, confie-t-il, indiquant qu’il entend explorer sous peu le tronçon entre Squamish et Whistler.
Juste en observant la carte des divers tronçons du Sentier, je rêve d’en voir davantage. »
Bob et Mary Pat Armstrong

Bob et Mary Pat Armstrong
« L’idée d’aménager un sentier qui traverse le pays relève du grandiose, et nous étions ravis d’apprendre que ce sentier passait près de chez nous, à Caledon », explique Bob.
« Nous sommes de grands adeptes de plein air et aimons parcourir le sentier à pied, en vélo et en skis de fond, ajoute Mary Pat. Souvent, nos enfants et petits-enfants nous accompagnent ».
En 2012, les Armstrong ont réitéré leur appui au Grand Sentier à titre de donateurs du Programme du gouverneur. Ils l’ont réitéré de nouveau en 2016 et en 2017 en versant des dons additionnels pour soutenir le raccordement du Sentier.
« Il est bon de savoir que l’on contribue à laisser le pays en meilleur état qu’à notre arrivée, mentionne Mary Pat. Le Grand Sentier est un legs durable qui profitera à tous les Canadiens. »
La Fondation R. Howard Webster

Le logo de la Fondation
« D’un océan à l’autre, ce Sentier sert d’agent de liaison au sein de la population », explique Howard Davidson, président de la fondation.
Généreux donateur depuis 1999, la fondation a versé l’énorme somme de 300 000 $ à l’appui du raccordement de la voie maritime Chief Whitecap et du sentier Elbow View qui longe le lac Diefenbaker en Saskatchewan.
Selon M. Davidson, le Sentier emprunte un itinéraire différent des voies ferroviaires qui sillonnaient jadis le Canada, et il nous rapproche de notre environnement.
« Le Sentier représente un vaste parc pour le pays, et c’est ce qui le rend intéressant pour la fondation Webster », conclut M. Davidson.